Michaël Cunningham : " Crépuscule"
4ème de couverture : Au coeur d'un New York insomniaque , un roman éblouissant sur l'art , le désir , le couple , la mort . Le grand retour de Michaël Cunningham pour une oeuvre d'une douloureuse beauté .
Peter et Rebecca Harris ou le couple new-yorkais par excellence : lui est galériste , elle est éditrice , ils ont la quarantaine fringante , un superbe loft à Soho , une fille en route pour l'université , des amis brillants . En un mot , la quintessence de la réussite et du bonheur .
Jusqu'à l'arrivée de Mizzy , le frère de Rebecca , jeune beauté androgyne de vingt-trois ans au charme ambigu .
Fasciné , envieux de la liberté de Mizzy , troublé par ce prince gracieux et décadent qui lui rappelle tant son défunt frère , Peter va tout remettre en question , ses artistes , sa carrière , son mariage , le monde qu'il avait mis tant de soin à se construire .
Ce roman a été pour moi une grosse déception . Il me fut impossible de rentrer dans cette histoire de crise exixtentielle de la quarantaine . Je trouve ce livre bien éloigné de son chef-d'oeuvre " Les Heures " fortement inspiré par Virginia Woolf .
L'auteur : Né à Cincinatti ( Ohio ) , Michaël Cunningham vit à New York . Après " la Maison du bout du monde " ( 1999 ) , " De Chair et de Sang " ( réedition 2000) , " les Heures " ( 1999 ) couronné par le prix Pullitzer et le Pen/Faulkner award, et " le Livre des Jours " ( 2006 ) , Crépuscule est son cinquième roman à paraître chez Belfond .
Note : 6/10